Texte sur une photographie
de Londres

J'ai écrit ce petit texte sur cette photographie de la roue de Londres lors d'un voyage en deuxième année de BUT MMI

Majestueuse, imposante, elle nous domine. Petits, minuscules, à ses pieds nous la contemplons. Inflexible, face aux caprices du temps, elle trône devant nous.

Figés devant elle, à l'observer, elle ne tourne pas, la roue du temps s'est arrêtée, la roue de la chance ne tourne plus, la roue qui nous fait croire que ceux qui sont au plus bas seront un jour au plus haut est à l'arrêt.

Plus nous la fixons, plus elle nous attire. À nous laisser croire que nous pouvons dominer la ville quelques instants, à nous laisser penser , que nous pouvons partir de rien et atteindre des sommets. Dans quelques instants, ou peut être dans quelques heures, elle reprendra son tracé. Choisira-t-on de céder au sentiment de légèreté et d'apesanteur qu'elle peut nous insuffler ?